[Weenaan-Nutaroo (Clydön)]
Type de monde: Sphérique rocheux
Taille: D (diamètre équatorial de 4621km)
Echappée: 3 tours
Rotation: 78 heures
Révolution: 156 jours
Lunes: Wyro, Wylana, Wyrl
Population: 897 351 Nadakanaa, 452 983 Syndarhanaa
Trame magique: Resserrée, magie profane dominante
Guère
plus grosse que ses trois lunes, Wyrana n’en reste pas moins le monde
majeur du système de Wyrm, tant par la diversité de ses ressources que
par son histoire.
La
planète est un havre pour les peuples qui s’y sont installés, sa faune
et sa flore offrent de grandes variétés d’espèces, et à l’exception des
terribles dragons rouges, finalement bien peu de dangereux prédateurs.
Le climat est tempéré, bien que des vents chauds soufflent
régulièrement, annonçant l’approche des saisons du sang.
Les vastes plaines herbeuses sont le domaine des tribus Nadakanaa,
coalitions ancestrales de nombreuses ethnies centaurines et wemics qui
durant bien longtemps servirent de proies aux terribles dragons. Tout au
long de l’équateur de Wyrana se trouvent de larges bandes forestières
recouvrant de profondes combes au sein desquelles est née la culture
Syndarhanaa. Ceux des elfes qui vivent désormais en ces lieux sont
ostracisés par leurs descendants des collines grises et conservent des
traditions remontant souvent au-delà de la présence Clydön sur ce monde.
Les
pôles sont des territoires anciens sous l’influence des plus puissants
dragons rouges connus. Véritables héros pour leur peuple, ils sont
capables de ne pas succomber aux effets de la saison du sang mais usent
de cette dernière afin d’amplifier de terrifiants rituels causant la
désolation sur une grande échelle.
Ports d’accueil:
Bien que les Syndarhanaa soient depuis longtemps considérés comme un
peuple du Vide, la surface de leur monde est exempt de grandes
infrastructures destinées aux nefs célestes. La présence de nombreux
dragons rouges est évidemment la cause de ce fait, et seuls sont
maintenues des unités de cavalerie aérienne au sein des grandes
métropoles elfiques de Wyrana.
Cependant,
depuis l’apparition des imprudents humains originaires des autres
Sphères Aventureuses, les seigneurs des Syndarhanaa ont dû se résoudre à
tolérer la présence des importuns, au sein de quartiers isolés où des
négociants ont pu bâtir de petites plateformes pour leurs propres
spelljammers. Avec le temps, et de prodigieux efforts diplomatiques,
certaines de ces communautés humaines ont pu parvenir à de plus
complexes accords et proposent ainsi leurs services aux Syndarhanaa les
plus tolérants.
Bien que Preseem-Treemlaadh
ne représente pas la cité elfique traditionnelle, beaucoup s’accordent à
dire d’elle que les futures générations des Syndarhanaa favoriseront ce
type de métropole nouvelle. Le Draanak’T’ranaa Baelnis D’osaam-Shandruu,
seigneur des lieux, fut le premier à tolérer l’établissement durable
d’une communauté étrangère, peu après avoir vu sa plus jeune fille
ramenée par de redoutables guerriers humains, en quête d’aventure dans
les collines grises. Il eu l’occasion de voir ces mystérieux barbares
affronter un dragon rouge, à la seule force de leurs lames et de leur
ruse. Plutôt que de s’en faire des ennemis maraudant librement sur ses
terres, il leur fit bâtir un quartier isolé du reste de sa cité, dans
lequel ils purent librement faire du commerce, principalement avec les
tribus Nadakanaa, mais également depuis peu avec certains des
Syndarhanaa de la jeune génération.
Preseem-Treemlaadh
est une cité circulaire typique, bâtie entre plusieurs collines
rocheuses dont les flancs ont servi à bâtir de hautes structures formant
l’ossature d’un dôme hérissé de larges pointes métalliques sur
lesquelles les dragons s’empalent. Comme toutes les autres communautés
disséminées dans les collines grises, la cité est bâtie en étages
formant un entonnoir au fond duquel se trouve un lac, à partir duquel un
complexe réseau de conduits aliment les fontaines desquelles
jaillissent de véritables torrents liquides en cas d’attaque draconique,
permettant ainsi d’éteindre les incendies, mais également aux
combattants de traverser les flammes formant l’armure élémentaire de
leur ennemi.
Preseem-Treemlaadh
se caractérise par son quartier humain disposé non dans les hauteurs
exposées de la ville, mais sous la même avancée rocheuse cernant le lac,
non loin des palais des lignées D’osaam et Shandruu. Bien entendu, une
telle proximité a entraîné une évolution notable du comportement des
négociants et autres aventuriers peuplant ce quartier humain,
communément désigné du nom de Mantelnoir.
Nul parmi les étrangers à ce monde ne se souvient plus de l’origine de
ce patronyme, mais les Syndarhanaa se rappellent d’un puissant sorcier
originaire de la Sphère de Newhon, maître de forces entropiques
apparemment sans limite et qui sauva le domaine d’un vol de six grands
dragons rouges. Oral Mantelnoir est enterré sous les fondations du
quartier portant son nom et au sein duquel se regroupent plusieurs
petites guildes offrant plutôt des services de renseignement et
d’espionnage aux différents seigneurs elfes curieux de la politique des
autres peuples et souhaitant ne pas dépendre uniquement de leurs alliés
de l’Armada.
Les membres de la Guilde des Courtisanes
représentent à elles seules la moitié des habitants permanents du
Mantelnoir, aménageant de somptueuses demeures en combinant les styles
Syndarhanaa à d’autres plus exotiques. Se plaçant au service d’un
seigneur elfe pour quelques années, une Courtisane peut acquérir fortune
et prestige avant de se retirer. La Haute-Dame Djaliwama
règne sur les membres de la guilde présentent dans toutes les
métropoles elfiques, elle dispose d’un pouvoir certain, même sur les
seigneurs les plus hostiles à la présence d’étrangers sur Wyrana. Elle a
plusieurs fois joué de cette influence dans des affaires impliquant
plusieurs puissances disséminées à travers les Sphères Aventureuses, et
reste reconnue comme la plus grande éminence grise auprès des
Syndarhanaa.
Outre le
commerce du renseignement, les Courtisanes consacrent également beaucoup
de temps à recueillir dans leurs demeures les malheureux enfants
métisse des elfes, qui succombent aux tentations de la chair avec les
étrangers qu’ils méprisent, mais ensuite se purgent de cette souillure
en sacrifiant leurs rejetons dans de cruels rituels mystiques hérités
des Clydön. Les demi-elfes de Wyrana sont encore peu nombreux, mais
forment une communauté particulièrement méprisée de leurs parents
elfiques.
Les
Syndarhanaa apprécient également la propension des humains à trahir,
tuer et corrompre. Ils entretiennent ainsi des liens avec la Guilde des Assassins,
qui possède un chapitre officieux au sein du Mantelnoir. Ses membres
sont étroitement surveillés par des serviteurs de Baelnis
D’osaam-Shandruu, qui s’inquiète de voir de tels individus dans les murs
de sa cité, et parfois même au sein de ses palais. Mais bien des
seigneurs de cités voisines font appel aux services des assassins, pour
des affaires discrètes et éloignées des mondes de la Sphère de Wyrm.
Jusqu’à maintenant, jamais un Syndarhanaa n’a cherché à en tuer un autre
pour un motif autre que le déshonneur au combat, mais la présence de
redoutables meurtriers pourrait bien être une nouvelle tentation à
laquelle pourrait bientôt succomber les elfes.
Ressources:
Wyrana est une petite planète riche en nombreuses ressources minérales
et végétales. La majorité des espèces animales sont regroupées dans les
combes forestières de l’équateur, tout comme les plus rares essences
végétales de ce monde.
Un peu
partout à la surface de la planète, des carrières abandonnées sont
visibles depuis les cieux, ce sont les vaines tentatives des communautés
humaines qui cherchèrent fortune sur les territoires des dragons
rouges. La planète est en effet renommée pour ces filons de métaux
précieux, et de pierres rares, il est d’ailleurs fréquent qu’un magicien
fortuné envoie des mineurs sur Wyrana afin d’extraire certaines
richesses minérales, cela au risque fort élevé de ne voir aucun de ses
gens revenir.
Bien que les légendaires Tulaan-Sayaad
n’existent plus, leur exemple suscite toujours des vocations parmi les
jeunes elfes de Wyrana, mais également au sein des communautés
d’aventuriers d’outresphère. Des guerriers autoproclamés tueurs de dragons
viennent ainsi chasser les grands vers des collines, arborant les crocs
et les griffes de spécimen propres à des mondes lointains. Mais les
dragons rouges de Wyrana ne sont en rien des créatures ordinaires, leurs
capacités en font des adversaires mortels pour le plus expérimenté de
ces combattants étrangers, et leurs pouvoirs sur le Feu dépassent de
loin ce qui est généralement associé à leur espèce sur les mondes
lointains.
Cultures:
Il est difficile de parler du lointain passé des tribus Nadakanaa, qui
furent longtemps harcelées par les dragons rouges. Des traditions orales
subsistent cependant, et révèlent une époque durant laquelle les
ancêtres des Syndarhanaa émergèrent des forêts, qui possédaient alors
une aura mystérieuse pour les peuplades des plaines. Les elfes d’alors
étaient apparemment de fragiles et délicates créatures, plus proches
d’ancêtres féeriques que des redoutables guerriers façonnés par les
Clydön.
Les
Nadakanaa cherchèrent à inclure ces êtres au sein de leurs communautés
nomades, mais ils se révélèrent incapable de survivre aux rigueurs de la
plaine. Ils furent emmenés dans les collines de pierre, ne souhaitant
pas retourner à l’abri de la forêt. Là, les Nadakanaa eurent l’espoir
que ces êtres fragiles pourraient trouver par eux-mêmes un moyen
d’échapper aux terribles dragons.
Depuis
des millénaires, les Nadakanaa forment un peuple aux origines
hétérogènes mais unifié dans l’adversité. Les Wemic forment près de la
moitié des plus importantes tribus nomades de la plaine, tandis qu’une
ethnie centaurine combinant des traits d’halfelins et de poney, les
Na’poon, forment pratiquement la totalité des autres tribus. Nul ne
parvient à comprendre quel principe lié à la création de la Vie amena
l’émergence d’une multitude d’espèces centaurines, mélangeant des traits
de quadrupèdes à ceux d’humanoïdes souvent reconnaissables par les
voyageurs d’outresphère. Quoi qu’il en soit, la grande majorité de ces
espèces ont été décimées par les dragons rouges, et seules leurs
représentations dans des lieux sacrés des Nadakanaa attestent encore de
leur existence.
Une
tribu Nadakanaa moyenne rassemble une centaine d’individus, fréquemment
de la même espèce, mais sans que cela soit une norme. Le chef est un
puissant guerrier, le Kam’laam, qui organise les chasses dans la plaine et veille à la formation des futurs guerriers. La plus ancienne femme de la tribu, la Na’laak,
est en charge des affaires quotidiennes de la tribu, elle veille à
apaiser les tensions, maintenir les équipements communs en état et donne
également son avis sur tout ce qui touche à la reproduction des uns et
des autres. Les Nadakanaa vénèrent les esprits de la nature à travers
leur Chamane, une femme désignée du nom de Pa’laak.
Leur cosmogonie est dominée par les trois aspects divins communs aux
peuples de cette Sphère de cristal ; La Déesse Prycédia, pour eux nommée
Ka’Laak, qui règne sur les dragons rouges et leur soif inextinguible de sang, la Déesse Nycédia, pour eux connue sous le nom de Sha’Laak,
maîtresse des vents et des Ny’shaan, de petits reptiles ailés servant
de messagers entre les tribus, et la Déesse Lycédia, désignée par les
Chamanes Nadakanaa du nom de Na’Laak, maîtresse des collines et des anciennes voies.
Ces trois
esprits protègent les tribus de Wyrm depuis des millénaires, bien avant
que des cultes modernes ne leur attribuent des noms et des fonctions
différentes. Ka’Laak est l’esprit invoqué pour éviter que ses enfants
draconiques ne viennent dévaster les communautés tribales, Sha’Laak est
plus généralement invoquée pour amener la chance et la bonne fortune,
tandis que Na’Laak désigne les meilleurs territoires de chasse pour la
saison à venir.
De son
côté, la culture Syndarhanaa s’est longtemps développée dans l’ombre des
Sorciers, qui apposèrent durablement leur marque sur ce peuple. A
l’origine membres de la grande alliance spirituelle des Nadakanaa, les
elfes de Wyrana furent asservit et forgèrent eux-mêmes leur destinée en
s’appropriant des coutumes Clydön.
Leur
société a profondément évoluée au fil des siècles, et bien qu’étant
membre à part entière de la puissante Armada, les Syndarhanaa conservent
encore des traditions cruelles liées à leur passé sanglant.
Officiellement,
un grand royaume elfique unifie toutes les communautés, en réalité,
cinq puissantes lignées mystiques s’affrontent en permanence pour la
suprématie de leur sang. Le Draanak’roln’Wyranaa est une nation représentée par un couple royale composé des deux lignées majeures du moment, le Draanakaralaad est le Roi, la Rolnalaat est la Reine. Le premier à le commandement d’un Ordre de Chevaliers-dragons, les Draanakalayaad,
il ne possède guère d’influence sur les différentes régions formant son
royaume, mais se doit d’y faire régner ordre et justice. La justice
Syndarhanaa étant des plus expéditives, peu de crimes communs sont
commis sur Wyrana. Cette tendance évolue cependant avec la présence
toujours croissante des colons d’outresphère, qui se voient
régulièrement menacés par les redoutables chevaliers du royaume elfique.
La Rolnalaat pour sa part, est la garante de la pureté des cinq
lignées, elle arrange les unions afin que les futurs héritiers disposent
de tous les dons liés à leur lignage. Egalement Haute-prêtresse de
Shalamaad, elle s’assure que son clergé maintienne sa position
prédominante au sein d’une société foncièrement tournée vers les arts
profanes.
Onze régions forment le Draanak’roln’Wyranaa, elles sont gouvernées par les Maisons Nal’Draanak,
héritières des lignées anciennes et guerroyant sans cesse entre elles
afin de faire prévaloir leur puissance. Le Roi est à la tête d’une
Maison Nal’Draanak, la Reine est l’héritière d’une autre. Les neuf
restantes sont gouvernées par de puissants seigneurs liés entre eux par
des alliances et des liens de parenté complexes. Un tel seigneur porte
le titre de Nal’manaraan, ses gens de confiance gouvernent les métropoles sur son territoire, en portant le titre de Draanak’T’ranaa et en ayant toute latitude pour faire appliquer la loi de leur seigneur.
Il est toutefois intéressant de noter que l’autorité des Draanak’T’ranaa
s’arrête aux hautes murailles de leur cité, et que seules les places
fortes et autres hameaux restent sous la juridiction des Nal’manaraan.
Routes et étendues sauvages sont de la responsabilité du Draanakaralaad
qui peut ainsi librement favoriser sa propre Maison le temps de son
règne. Bien entendu, tout seigneur Syndarhanaa convoite le Trône du Draanak’roln’Wyranaa.
Les Onze Maisons Nal’Draanak
Bien que
leur puissance s’équilibre depuis plusieurs siècles, les onze Maisons
majeures régnant sur le Draanak’roln’Wyranaa continuent à se quereller
pour le contrôle des terres ancestrales que des millénaires d’unions
entre lignées du sang ont transformé en un épineux sujet.
Trois
grandes alliances existent traditionnellement et ne sont que rarement
rompues. Elles seraient liées aux affinités des lignées magiques
transmises aux Syndarhanaa par les Sorciers.
La Maison Saranaal-Pereelm est celle de l’actuel Draanakaralaad,
elle règne grâce à la puissance individuelle de ses chevaliers, qui
possèdent tous un sang imprégné de forces mystiques encore vives. Le Roi Ormiol Tuazar-Pereelm (Syndarhanaa ♂/ Guerrier Dragon 22/ Lignée Tuazar/ CN),
est connu pour avoir combattu cinq jours durant un terrible seigneur
draconique, qui le brûla au-delà des capacités curatives des meilleurs
soigneurs. Il arbore depuis lors un masque intégral fait d’écailles de
son adversaire.
Soutenant la Maison royale avec une indéfectible loyauté, la Maison Nalakaan-Tuazaad
conserve jalousement ce qu’il subsiste de la lignée Samalaarn, connue
pour ses redoutables pouvoirs magiques, concentrés dans la cité de
Seleteem-Tuazaad. De même allégeance, mais favorisant la formation de
ses combattants plutôt que de ses sorciers, la Maison Orodeelm-Tuazar
soutien sans faiblir la Maison royale et forme les meilleurs équipages
des spelljammers de la flotte planétaire. Redoutables combattants
spécialisés dans l’abordage, les Orodeelm-Tuazar sont connus pour être
d’excellents explorateurs, ayant des liens anciens avec les aventuriers
de la Ligue.
La Maison Alayaam-Tuazar
est connue pour ses patrouilles de chevaucheurs de griffons. Assurant
une seconde ligne de défense au-dessus des cités liées aux Maisons de
l’alliance royale, le Nal’manaraan Ardaan Alayaam-Tuazar (Syndarhanaa ♂/ Guerrier Dragon 19/ Lignée Tuazar/ CB)
garantie également la sécurité sur les routes et passe pour être le
plus apprécié des seigneurs auprès du peuple. Ami avec plusieurs membres
éminents de la Ligue, il cherche à favoriser des liens avec cette
puissante organisation.
La Maison Tuazaam-Kyneshaal
compte parmi les plus jeunes et ses meneurs puisent dans la lignée
Sayaad, en favorisant l’étude magique des dragons, de leurs forces et
faiblesses. Grâce à eux, plusieurs grandes métropoles disposent de
protections efficaces, et certaines ont même été épargnées depuis la
dernière saison du sang.
La Maison Tuaraaln-Tuazar est à la tête d’une alliance en opposition constante au pouvoir des Draanakaralaad du sang des Pereelm. Disposant de nombreux Draanak’T’ranaa
sur le monde proche de Caldera, la Maison guerrière soutien activement
les plus jeunes Syndarhanaa cherchant à renouer avec les anciennes
traditions des Tueurs de dragons. Les seigneurs Tuaraaln-Tuazar sont porteurs de la lignée Tuazar et disposent de pouvoirs semblables à ceux de la Maison royale.
La Maison Oruuln-Drassun
rassemble un nombre conséquent de sorciers, mais se voit considérée
comme inférieure à ceux de la lignée Samalaarn dans ce qui est de la
maîtrise des antiques rituels elfiques. Excellents Timoniers, les
Oruuln-Drassun migrent depuis peu sur la lune de Caldera, où un projet
secret leur permet de démontrer leur force. Le temps venu, le Nal’manaraan Tyolno Oruuln-Drassun (Syndarhanaa ♂/ Guerrier Dragon 17/ Lignée Oruuln/ CN) compte
bien avoir placé ses gens à tous les postes de commandement de la
flotte secrète, afin d’en faire usage pour prendre le pouvoir.
La Maison Oldorith-Kyneshaal
entretient sa puissance militaire en formant des combattants porteurs
de la lignée Sayaad, qui était jadis celle des Tueurs de dragons. En se
regroupant sur le monde de Caldera, la Nal’manaraan Vianith Oldorith-Kyneshaal (Syndarhanaa ♀/ Guerrière Dragon 20/ Lignée Sayaad / CM) espère renforcer le pouvoir de sa Maison et s’emparer des ressources des Nains.
La Maison Pyalam-Drassun
est également concentrée autour de Caldera, dont les ressources
minérales fournissent les forges où ceux de la lignée Nysheenaal œuvrent
à façonner de nombreux objets magiques. Peu doués pour manipuler
directement les énergies mystiques, les membres de cette lignée
s’avèrent être d’excellents enchanteurs.
La Maison Dyleenis-Tuazar
mène la troisième alliance traditionnelle au sein des territoires du le
Draanak’roln’Wyranaa. Ambitieuse et excessivement belliqueuse, elle est
l’instigatrice de nombreux conflits contre les peuples d’outresphère,
et place ses équipages dans des flottes de l’Armada en espérant pouvoir
conclure des alliances avec des ethnies elfiques contestant l’autorité
Syndarhaan. Peu concernée par la politique interne du
Draanak’roln’Wyranaa, la Maison Dyleenis-Tuazar mobilise ses forces
outresphère en prévision d’une expansion prochaine.
La Maison Seleenis-Pyalam
maintien son influence sur les lunes de Wyrana, et se tourne depuis peu
vers l’obtention de domaines outresphère, négociant des privilèges en
offrant objets et armes magiques forgés à partir de rituels anciens
impliquant du sang de dragon. Particulièrement appréciée des officiers
de l’Armada, la magie Nysheenaal des Seleenis-Pyalam fait parler d’elle
et apporte à la Nal’manaraan Seleet Seleenis-Pyalam (Syndarhanaa ♀/ Guerrière Dragon 18/ Lignée Nysheenaal / CN) l’influence qu’elle recherche pour les siens.
Les Maisons Nal’Draanak sont liées entre elles par cinq lignées ancestrales, portant le sang des Tulaan-Sayaad,
les Tueurs de Dragons qui servirent les Sorciers, et en furent
remerciés par de profondes altérations de leur nature elfique. Egalement
nommées Lignées Draanak,
cet héritage est désormais disséminé entre les onze Maisons et engendre
nombre de capacités uniques, mais amoindries. Les Garants de la
préservation du sang ancien sont désormais les prêtresses du culte de
Shalamaad, l’incarnation elfique de Nycédia. Puissant ordre religieux
s’étant développé durant les derniers siècles, en réponse à la présence
grandissante de la Seldarine. Les Lignées Draanak engendraient jadis de
puissants sorciers, dracomanciens puisant dans les entrailles des
dragons rouges afin d’amplifier leurs rituels. Depuis que l’Eglise de
Shalamaad a pris le contrôle de ces lignées, plus aucun sorcier
d’importance ne s’est manifesté.
Les Lignées Draanak
Les
puissantes lignées héréditaires octroyées aux anciens Syndarhanaa par
les Sorciers transforma ce peuple de la Cours féerique en une
civilisation brutale et tournée vers une magie sanglante.
Le Culte
de Shalamaad est désormais en charge des lignées, et dispose ainsi d’une
influence certaine sur les Onze Maisons Nal’Draanak. Avec le repli de
la société Syndarhanaa qui s’opère depuis quelques décennies, cette
influence s’accroît encore.
Seule la lignée royale des Tuazar semble aussi vigoureuse que jadis, et se passe des unions arrangées du Culte. Les lignées Nysheenaal, Oruuln et Samalaarn se sont grandement amoindries mais soutiennent toujours les fondements de la sorcellerie Syndarhanaa. La lignée Sayaad
encourage plutôt l’émergence de pouvoirs métamorphiques, permettant à
ses plus puissants porteurs d’acquérir brièvement des traits
draconiques.
Désormais
une influente nation du Vide, la culture du Draanak’roln’Wyranaa
conserve encore ses traditions ancestrales et maintien de grandes
métropoles dans les collines de Wyrana. Très peu d’infrastructures sont
destinées au spelljamming, car les ports tournés vers l’Espace sauvage
sont regroupés sur les trois lunes proches. Depuis un peu plus d’un
siècle, les Maisons Nal’Draanak tendent à se replier sur elles-mêmes et
veillent à ce que leurs lignées restent pures. Beaucoup de jeunes
Syndarhanaa partent au loin, explorant les Sphères Connues pour rarement
revenir ensuite dans le système de Wyrm, et les unions avec d’autres
souches Syndarh sont difficilement supportées par les vieux seigneurs du
royaume des tueurs de dragons.
Les
communautés originaires d’outresphère et qui commencent à coloniser les
étendues de Wyrana sont essentiellement Valoriennes. Formées à l’origine
par d’intrépides marchands et aventuriers, elles étaient destinées à
accueillir de petits groupes d’étrangers entre deux explorations des
Donjons Ryukkii. Agacés mais tolérant, les puissants seigneurs des
Maisons Nal’Draanak laissèrent ces individus étranges s’établir dans de
petits fortins isolés, qui pour la plupart furent décimés par les
dragons rouges.
Malgré
tout, la ténacité des nouveaux colons eu le dessus sur les dangereux
prédateurs des pôles. De petites cités naquirent, protégées par de
puissants héros, qui attirèrent toujours plus de nouveaux venus, avides
de pillages au sein des Donjons Ryukkii, mais qui portèrent également
leur attention sur les hameaux frontaliers du Draanak’roln’Wyranaa.
Il est
difficile de définir les fondements d’une culture parmi les nombreuses
influences visibles au sein des communautés. Nombre de celles-ci
cherchent encore à survivre aux rigueurs d’un environnement hostile, et
bien peu peuvent se prémunir contre les incursions de dragons
particulièrement puissants et agressifs.
Depuis
quelques décades, plusieurs colonies Guildiennes se sont établies dans
une même région minière, bâtissant un grand temple voué à l’Ennéade, et
recrutant sans compter les meilleurs tueurs de dragons outresphère.
Reprenant à leur compte les anciennes carrières abandonnées par les
Clydön, les Guildiens ont fait le choix de n’entretenir aucune relation
diplomatique avec les Syndarhanaa, qui de leur côté ignorent totalement
ces importuns.
Sites notables:
Wyrana est un monde ancien, imprégné par les forces de jeunes
divinités. Reigar, Clydön et bien d’autres peuples encore y apposèrent
leur marque, avec toujours un même ennemi commun à affronter, les
terribles dragons rouges peuplant les pôles de cette planète. Il n’est
guère surprenant donc de trouver un nombre important d’ouvrages
défensifs en ruines à la surface de Wyrana.
L’exemple
typique de cet état d’esprit voué à la protection contre un ennemi
volant et maîtrisant le feu se retrouve dans la culture Syndarhanaa,
dont les cités peuvent choquer les adeptes des architectures elfiques
finement ciselées. Seleteem-Tuazaad est également nommée la Cité des Fortes-lames,
car les Seigneurs de la Maison Nalakaan-Tuazaad règnent en ce lieu, et
forgent depuis des siècles d’immenses épées dentelées, réputées pour
être incassables, à l’épreuve du sang brûlant des dragons, mais
nécessitant un entraînement martial poussé. La métropole abrite trente
milliers d’individus, tournés vers l’étude des arts profanes et se
rassemblant autour des représentants de la puissante lignée mystique
Samalaarn.
Le Nal’manaraan Sonadraat-Tuazaad (Syndarhanaa ♂/ Guerrier-Dragon 18/ Lignée Samalaarn/ CN),
de la Maison Nalakaan-Tuazaad, règne sur la cité, tandis que sa
compagne assure la prospérité de la lignée en faisant et défaisant les
maisons mineures, vassales de son seigneur.
La
métropole est connue pour ses forges mystiques où sont régulièrement
crées d’incroyables armes imprégnées de la magie ancienne des
dracomanciens grâce à des ossements noircis de centaines de dragons,
fournissant un combustible unique.
Wyro
La plaine
herbeuse recouvrant la petite lune de Wyro est le domaine ancestral de
la Maison Orodeelm-Tuazar, qui a su faire prospérer plusieurs cités
aménagées dans de profondes cuvettes étagées, suivant ainsi les normes
architecturales traditionnelles du Draanak’roln’Wyranaa tout en
développant d’efficaces défenses là où n’existait d’une étendue sans
reliefs.
Le Nal’manaraan Dyold Orodeelm-Tuazar (Syndarhanaa ♂/ Guerrier-Dragon 16/ Lignée Tuazar/ CN),
consacre beaucoup de son temps à former ses combattants aux techniques
d’abordage, et la vision de spelljammers s’affrontant en rigoureux
entraînements dans le ciel de Wyro est chose commune. La flotte de la
Maison compte une trentaine de vaisseaux de guerre dont la moitié
seulement sont mobilisés pour la défense de Wyrana. Les autres sont
souvent mis à disposition de la Ligue, qui peut ainsi compter sur des
équipages de confiance.
Loronod-Pyaneelith
est la capitale du domaine lunaire, il s’agit d’une cité accueillant
vingt milliers d’habitants, et pratiquement le triple durant la saison
des tractations, durant laquelle de nombreux voyageurs d’outresphère
reçoivent une autorisation exceptionnelle de traverser le territoire
Syndarhanaa pour venir jusqu’à la petite lune. L’artisanat du
Draanak’roln’Wyranaa est alors proposé, et mêmes les Maisons
réfractaires à de telles interactions ne peuvent imposer à leurs
populations d’aller festoyer et faire du négoce sous la protection du Nal’manaraan Dyold Orodeelm-Tuazar.
La petite
lune semble avoir jadis hébergée une espèce draconique mineure, mais un
fléau semble l’avoir décimée à l’époque de l’expansion des Syndarhanaa
dans l’Espace sauvage. Les Dracomanciens de Wyrana ne découvrirent que
des corps décomposés, impropres à servir leur magie. Depuis lors, des
champs d’ossements existent toujours et sont considérés comme des lieux
sacrés.
Wylana
Le domaine de la Maison Seleenis-Pyalam
est une succession de collines rocailleuses et de landes arides sur
lesquelles souffle un vent froid. Quelques grands lacs équatoriaux sont
reliés entre eux par des canaux anciens, ornés de statues montrant des
humanoïdes inconnus, et sont bordés par des étendues de forêts.
Les
petites cités Syndarhanaa sont bâties sur les berges des lacs et sont
spécialisées dans la conception de coques cultivées à partir des
essences locales. Contrairement aux autres Maisons qui élaborent des
spelljammers à partir d’alliages métalliques, les Seleenis-Pyalam ont
décidé de suivre les voies traditionnelles des autres peuplades
elfiques.
Pyadraan-Tholneer
est la capitale de ce territoire où se rassemble un nombre important de
sorciers spécialisés dans l’élaboration d’objets magiques. la Nal’manaraan Seleet Seleenis-Pyalam (Syndarhanaa ♀/ Guerrière Dragon 18/ Lignée Nysheenaal / CN)
s’appuie sur le Culte de Shalamaad afin d’arranger les unions
fortifiant la lignée Nysheenaal au sein de sa Maison. Elle règne sur la
cité et reste proche de son peuple, guettant l’émergence des prodiges
mystiques, seuls en mesure de façonner certains objets dont les secrets
de conception ont été perdus. Les Crocs d’Ecaille-noire est un ordre de sorciers regroupant les plus influents Draanak’T’ranaa
qui se rassemblent régulièrement dans la métropole afin de conseiller
leur maîtresse, et élaborer des objets magiques uniques. Redoutables
adeptes profanes et guerriers impitoyables, les Crocs d’Ecaille-noire
assurent la défense du domaine et forment personnellement les jeunes
sorciers prometteurs.
Wyrl
La
troisième lune de Wyrana est recouverte par une savane herbeuse parsemée
de forêts et de hauts massifs rocheux aux pôles. Des dragons bleus
occupent une large bande désertique dans l’hémisphère austral et
représentent une menace constante pour les petites cités limitrophes. Le
territoire lunaire était jadis un fief de la Maison Oruuln-Drassun,
mais depuis l’accession au Trône de la lignée Tuazar, les seigneurs
migrent les uns après les autres vers la lune de Caldera, où ils peuvent
exercer leurs talents mystiques loin de l’influence Samalaarn.
Le Nord est encore sous le contrôle du Nal’manaraan Tyolno Oruuln-Drassun (Syndarhanaa ♂/ Guerrier Dragon 17/ Lignée Oruuln/ CN) et de quelques Draanak’T’ranaa
qui gardent le contrôle de plusieurs métropoles importantes,
essentiellement des chantiers navals assurant une certaine prospérité à la Maison des Timoniers.
Le Sud par contre est désormais le domaine central de la Maison
Tuazaam-Kyneshaal, vassale du Roi et spécialisée dans la recherche des
anciens rituels dracomantiques, plus particulièrement les sorts de
protection. Héritiers de la lignée Sayaad, les membres de cette Maison
ont pour devoir de reporter les faits et gestes de leurs voisins,
toujours prompts à contester les lois du Draanakaralaad.
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